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La Peur

Publié le 18.10.2017

Bientôt Halloween, c’est l’occasion de manger des bonbons sans culpabiliser mais surtout d’évoquer ensemble une célèbre émotion : la peur. La peur est l’une des émotions définies par Darwin au même titre que la joie, la tristesse et la colère. Ces émotions sont innées et ressenties par tout le monde.

La peur est un ensemble de phénomènes accompagnant la prise de conscience d’un danger.

C’est une émotion qui agit sur la productivité de notre mental où un filtre est posé sur la perception de la situation. Ce filtre déforme la réalité et la peur amplifie tous les facteurs qui ont concouru à son installation : fatigue, stress, maladies…

A quoi sert la peur ?

Son rôle est de nous protéger en plaçant notre corps en alerte. C’est un mécanisme de défense face à une menace, réelle ou non. Elle permet de nous avertir d’un danger et l’information qu’elle fournit nous permet de prendre les mesures nécessaires pour nous protéger. Elle est indispensable à la vie.

Existe-t-il plusieurs types de peur ?

D’après l’extrait de science de la conscience n°54 du magazine « Peur ou illusion ? », il existe deux types de peurs liées :

  • Au centre instinctif : la peur de la mort, de la maladie, de la douleur, de la vieillesse, de la souffrance, de la solitude et de la destruction. Ces peurs sont liées à ce que nos sens perçoivent comme le moment présent.
  • Au centre émotionnel : ces peurs sont toujours un produit de l’imagination, de la fantaisie. Ce sont des peurs inutiles : peur de manquer, d’échouer, de réussir, d’être rejeté, de perdre ce qu’on a…

Quelles sont les réactions face à la peur ?

Les manifestations de la peur peuvent être très différentes d’un individu à l’autre. Pour certains, elle stimule, c’est le cas du trac de l’artiste. Pour d’autres, elle paralyse.

Nous avons toutes sortes de réactions devant la peur :

  • La négation du danger : C’est quand une personne fonce tête baissée, apparemment insensible au danger. Elle aborde le danger comme s’il n’était pas réel, en le minimisant.
  • L’évitement : C’est éviter tout ce qui nous fait peur. Mais pour gagner de la liberté dans la vie, n’est-il pas nécessaire d’apprivoiser ses peurs ?
  • La paralysie : Dans certains cas, elle est efficace. Si j’assiste à un cambriolage, il est probablement mieux que nous nous fassions oublier. Par contre, lorsqu’il y a un danger sur la route, vaut mieux tenter de l’éviter plutôt que de l’attendre passivement.

Ces trois types de réaction sont appelées les 3 F en anglais : Fight, Flee, Freeze soit se battre, fuir, se figer sur place.

Comment se libérer de la peur ?

Voici quelques conseils pour vous libérer de vos peurs :

  • Cesser de penser que nous sommes peureux : Se séparer d’une image négative qui entretient le problème.
  • S’ouvrir aux autres : S’occuper positivement des autres que de soi car toutes les peurs psychologiques sont tournées autour de l’égo, du moi.
  • Cultiver la confiance : Se dire que la vie nous apporte exactement ce dont nous avons besoin.
  • Ecouter le message délivré par notre insconscient
  • Vérifier comment assurer notre sécurité
  • Nous reconnecter à nos talents, nos capacités de réussite
  • Poser les actions nécessaires pour avancer

Il existe plusieurs techniques favorisant l’acceptation de la peur : la thérapie cognitive (discussion de la peur avec les différences entre faits et pensées puis, le repérage des croyances) et la méditation (l’acceptation de la peur et des scénarios-catastrophes). Imaginons ce que serait la vie sans peur : rouler à 250 km/h sur la route, sauter par la fenêtre du sixième étage plutôt que de prendre les escaliers pour aller plus vite… Il n’y aurait aucun courage à agir sans peur car le courage c’est de ressentir la peur et de la vaincre malgré le risque qu’y persiste.

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